Course VTT’O du 22 janvier 2022 au Vivier Corax

Merci à tous d’avoir été nombreux à participer sur nos courses régionales du vivier Corax.

Nous espérons que les tracés proposés vous ont plu.

Voici les résultats provisoire de la course Nord

résultats circuit nord
résultats circuit nord avec Temps intermédiaires

Voici les résultats de la course Sud (en attente de publication)

resultat vtto vivier corax sud
resultat vtto TI vivier corax sud

Nous vous attendrons nombreux lors des championnats de France des 2 et 3 avril 2022.

Championnat de France en Paca Parties 4, 5, 5bis et 6 (après la pluie… la pluie?)

Partie 4 – MD semi-urbaine Sisteron (02/11) : Magalie Cordeiro Mendes ou Mag CM.

Après plusieurs jours sous le déluge, le ciel s’ouvre enfin ce matin du 2 novembre et on aperçoit avec grand bonheur le premier rayon de soleil. Finalement … c’est très joli où on est !! Troisième journée ici et c’est bien la première fois qu’on voit plus loin que le champ à moitié inondé qui borde notre camping …

Trêve de blabla, on n’est pas là pour être ici … mais bien pour manger de la balise, et il semblerait qu’aujourd’hui il va y en avoir au mètre carré. Et comme si ça ne suffisait pas, on va aussi être servi niveau dénivelé… Au programme donc, une moyenne distance semi-urbaine en plein coeur des ruelles de Sisteron et de la nature environnante. Pour donner une idée, mon circuit D21 mesure 3,5 km pour 230 m de D+ et 32 balises, rien que ça…!

De mon côté, pour tester ma cheville qui a craqué mercredi lors de la moyenne distance d’une manière qui ne me plait que très, très peu …. je ferai le parcours en footing. Les autres membres du club se lanceront quant à eux les uns après les autres avec l’envie de défier la ville. Plantons le décor : une ville accrochée à la colline, surplombée par une citadelle qui titille nos esprits d’orienteurs (alors, balise ou pas balise au milieu des remparts ?), des escaliers qui serpentent au milieu des innombrables ruelles et andrones (ruelles étroites et parfois couvertes par des maisons, typiques de la région) sans parler des nombreux passages souterrains, la course risque d’être mémorable !

Bip, bip, bip, bip, bip, biiiiip : quand on découvre la carte, on se dit dès le premier coup d’oeil que le traceur s’est sûrement donné le défi de nous faire faire le plus de tours et détours dans la ville et de réussir à nous perdre … avec une carte entre les mains ! Des papillons, des traits rouges qui se croisent dans tous les sens et des numéros de balises qui se touchent presque sur la carte, ce circuit de 32 balises s’annonce comme un vrai challenge aussi bien pour les jambes que pour le cerveau !

Le premier poste annonce d’ailleurs d’entrée la couleur : indispensable de rester concentrée et ne pas s’occuper des dizaines de passants et autres coureurs que l’on croise, l’itinéraire se résume en « gauche, droite, gauche, gauche, droite, escaliers, droite, gauche, escaliers » … et me voilà seulement à la première balise, plus que 31… ! En deux postes, nous voilà ensuite dans la partie « nature » de la course, mais même là, point de repos intellectuel, le cerveau chauffe encore : dans un terrain semi-découvert, les balises sont placées au milieu de dizaines de bosquets ou au pied de nombreuses falaises. Un petit défi technique donc, qui posera problème à quelques membres du club (dur dur d’apprécier la distance sur une échelle au 1/4000e en dehors de la ville, nos repères sont un peu bousculés), et nous revoilà à descendre au coeur des ruelles. Finalement, nous ne resterons qu’aux pieds des remparts, pas de balises dans la citadelle, mais le parcours est déjà bien intéressant comme ça. Allier vitesse de course et anticipation est un réel défi pour de nombreux coureurs : alors que les jambes vont plutôt bien, on se doit de ralentir, d’approcher encore un peu la carte des yeux pour être sûr de ne pas rater le passage souterrain qui amènerait le plus vite au poste ou de simplifier les itinéraires afin d’éviter les trop nombreux changements de direction, avec tout autant de risques de percuter passant ou coureur. Gérer la frustration pour les plus physiques de ne pouvoir s’exprimer pleinement, faire les choix les plus judicieux pour perdre le moins de temps possible pour les plus lents, rien n’est si simple dans cette course. Balise après balise, la fatigue mentale commence à se faire sentir, chaque court interposte est un nouveau risque de « PM ». En ce qui me concerne, les postes 13 à 23 me demandent une concentration de tous les instants pour garder en tête mon prochain point d’appui, ma prochaine destination. Un grand monsieur de notre discipline a dit un jour, « la CO ce n’est qu’un trait, un rond, un trait, un autre rond ». Cette phrase ne m’a jamais parue autant vraie que ce jour, juste rester concentrée sur le prochain trait, puis le rond, puis le trait suivant, etc. Et encore, je fais la course en mode « mamie-footing » … imaginez !

Une difficulté à noter pour moi sur ce parcours, et ce malgré ma vitesse tranquille de déplacement, la balise 22 (246). Aïe cette balise 22 ! C’est bien la première fois depuis des années et des années que je me retrouve littéralement à l’arrêt, sans solution, incapable de comprendre où est ma balise ! Ok, je suis dans le passage souterrain, ok ma balise est au pied d’un escalier … mais il est où ce foutu escalier ? Je colle mon nez à la carte, et voilà-t’y-pas que je comprends qu’il y a deux passages souterrains parallèles et que bien sûr je suis dans le mauvais !! Ma balise est donc derrière … je regarde à ma droite … derrière ce mur !? Comme pour me narguer, j’entends biper à travers le mur. Bon, je fais comment maintenant pour y aller, moi ? Dire qu’à l’aller je me demandais ce que faisaient tous ces gens plantés là à regarder leur carte … Voilà voilà … Quelques secondes d’analyse de la carte plus tard je comprends enfin que je dois d’abord faire le tour du pâté de maison pour monter à l’étage du dessus, sur le trottoir de la rue qui passe au-dessus de ma tête, puis de là-haut, direction un petit escalier qui donne accès à un souterrain pour piétons, pour passer de l’autre côté de la route … jusqu’à ma balise. Pfiou … il s’est fait un petit plaisir le traceur là ! Mais ok j’avoue, j’aurais fait la même chose ! Le reste de la course se passe très bien, une nouvelle montée au pied des remparts et hop on redescend à nouveau dans la ville. Quelques postes dans un coin déjà sillonné plus tôt dans la course et me voilà sur les berges de la Durance pour aller biper l’arrivée.

Bilan : de l’avis de tous, un vrai régal !! Un réel challenge pour l’esprit, un défi combinant à la fois le physique avec un nombre incalculable de marches montées et descendues, quelques coups de stress au moment d’éviter au dernier moment des coureurs surgissant aux coins des ruelles et ce qui nous plait dans la co : la réflexion, l’anticipation. Bravo aux organisateurs et en particulier au traceur qui de l’avis de tous les membres du NCO (et de tous les autres coureurs très certainement) a su proposer des circuits très sympas et nous faire visiter en long en large et en travers Sisteron ! D’ailleurs, brillante idée de nous proposer une moyenne distance plutôt qu’un sprint, une distance plus courte aurait été je pense très frustrante et aurait eu un petit goût amer de « trop peu ».

Quelques cocoricos : félicitations à Aurélie qui termine 2e sur 64 à 5 secondes de la 1e en D45, à Cindy qui finit 6e sur 29 en D35 et petite mention spéciale à Lolo qui accroche une jolie 16e place sur 76 en D40 à 7 minutes de la première, une certaine Mickaela Kotecka (!), de gros progrès après une année seulement de course d’orientation !

Partie 5 et 5bis – CF Sprint Qualification et finale (03/11) : Alex

Le matin se déroulait la qualification à Forcalquier. Pas vraiment de résume pour celle-ci mais un petit bilan des résultats avant de parler de la finale :

  • Alexandre Dees 26ème sur 44 du circuit Homme 2
  • Jean-Luc Denoual 38ème sur 43 du circuit Homme 4
  • Cindy Becu 17ème sur 26 du circuit Dame 1
  • Magalie Cordeiro Mendes 12ème sur 26 du circuit Dame 3
  • Mathieu Vayssat 24ème sur 32 du circuit Jeune-homme 2
  • Gwendoline Lecland 22ème sur 25 du circuit Jeune-dame 2
  • Marine Denoual 13ème sur 24 du circuit Jeune-dame 3

Samedi 4 Novembre 2018, environ 13h. Mathieu et moi sommes en route pour la Finale des Championnats de France de Sprint à Manosque. Gilles est au volant et Emeline nous accompagne. Là-bas, nous retrouverons Gwendoline (et sa famille) qui avait, comme nous deux et 4 autres athlètes du club, participé au sprint de qualification autour de la citadelle de Forcalquier quelques heures plus tôt. Magalie, Cindy, Marine et Jean-Luc ont fait le choix de ne pas descendre jusqu’à Manosque pour courir une Finale B ou C.

*La tribune d’arrivée*

Arrivés sur place, nous découvrons l’aréna avec un inter-poste spectacle éclair et une arche d’arrivée trônant fièrement au sommet d’une esplanade bordée de tribunes dont la vingtaine de marches constituera l’ultime obstacle de cette course.

Avec une demi-heure de retard, les qualifiés pour la Finale A s’élancent. Il est environ 16h lorsque les premiers en terminent. Adrien Delenne l’emporte chez les hommes et Léa Vercellotti s’empare du titre féminin.

*Lea Vercelotti 1ère dame de la finale A*

Il fait beau et l’ambiance est bonne, j’ai vraiment hâte de prendre le départ. Malheureusement, nous ne savons toujours pas dans quelles finales Bis nous nous trouvons et les horaires de départ n’ont pas été établies. Le speaker finit par annoncer que les participants des Finales B et C peuvent se rendre sur la zone de départ.
Gwendoline, Mathieu et moi nous mettons en tenue et nous dirigeons vers le sud. Une interminable file d’orienteurs est déjà sur place. On nous explique que le départ s’effectuera au boitier toutes les 20 secondes, eh oui la nuit approche… Les hommes ayant terminé entre la 11ème et la 28ème place dans chaque poule du sprint de qualif accèdent à la finale B. Avec ma 26ème place à Forcalquier, je serai donc de ceux-là et c’est une belle surprise.

J’ai pris ma licence au NCO il y a deux mois et il s’agit de ma première participation à un championnat de France. En tant qu’orienteur débutant et demi-fondeur confirmé, la difficulté majeure sur sprint consiste pour moi à canaliser mon effort. Je dois accepter de réduire ma vitesse pour être en mesure de lire la carte et de prendre les bonnes informations avant d’avoir le nez dans le mur…

*Carte de la finale B Homme*

Avec de belles erreurs dues principalement à trop de précipitation ce matin, j’opte pour un départ à allure modérée. Les 3 premières balises ne posent pas de problème, je remarque rapidement le grillage qui délimite l’enceinte du lycée depuis lequel nous partons et décide de sortir par le sud. En quittant la balise 3, je regarde mes définitions de poste pour savoir si la 4 se trouve à l’intérieur ou à l’extérieur du terrain clôturé, je ne me ferai pas piéger là-dessus !!! Malheureusement c’est à ce moment que je commets ma plus belle erreur du jour. Je souhaite contourner le bâtiment par le petit chemin au sud mais la configuration des lieux en sortie de balise 3 me déstabilise et je me retrouve sur la route au nord du bâtiment tout en croyant être sur le chemin… Bref je perds du temps à comprendre jusqu’où j’ai avancé bêtement et fais un aller-retour inutile. Le genre d’erreur qui paraît totalement débile avec du recul mais qui m’arrive encore beaucoup trop facilement en pleine course. Lorsque j’arrive sur la balise 4, mon constat est double : premièrement je suis (NDR : du verbe être, pas suivre 😉) une grosse dinde et deuxièmement, je ne réaliserai encore pas une « bonne course »… Je viens de perdre 70 secondes et de laisser 18 de mes concurrents passer virtuellement devant. Je suis alors le 53ème des 56 fantômes H21 B évoluant sur cette carte… Je n’ai plus le droit à l’erreur !

*La boulette de la balise 4*

Comparé à Forcalquier où à Sisteron où nous avions couru 3 jours plus tôt, ce sprint de Manosque est assez roulant (environ 80d+ pour 3,8km effectifs) mais également beaucoup moins technique, c’est parfait pour moi.

Je relance la machine et atteins rapidement le passage spectacle entre les balises 6 et 7, je ne prête pas trop attention au public, je suis à nouveau dans ma course. L’inter-poste suivant nous amène dans le centre-ville historique de Manosque. La pierre change, les rues se font plus étroites et sinueuses.


*L’aller-retour gratuit de la Balise 12*

Arrivé au poste 11, je fais une petite erreur d’appréciation et pars en direction de la 13, oubliant quelques instants la balise 12 qui n’avait pourtant rien fait de mal. Je m’en rends compte trop tard pour réviser mon itinéraire. Une petite perte de temps partiellement compensée par un inter-poste 12-13 rapide puisque simple aller-retour. J’enchaîne avec de bons segments et prends beaucoup de plaisir à traverser à grandes enjambées le cœur de la vieille ville. Esquiver les passants aux regards inquisiteurs, naviguer entre les terrasses de café et s’engouffrer à l’aveugle dans les petites ruelles procure une sensation de vitesse assez grisante. J’adore ça.

Mon effort touche à sa fin, je bipe la 17ème balise à côté de laquelle nous avions pris un verre 2h plus tôt, traverse une des artères de Manosque fermée à la circulation, raccroche un peu sur la #99 et termine mon premier CF de Sprint à bloc.

Après ma grosse boulette du début de course, je suis parvenu à remonter 33 places. Je termine en 20ème position (/56) avec le meilleur chrono sur 5 des 19 inter-postes (dont le passage spectacle et l’arrivée) et de très loin le plus mauvais sur la balise #4… Une erreur majeure qui me prive d’un Top 10 qui semblait accessible en Finale B, dommage !

Concernant mes camarades de club, Mathieu Vayssat termine en 10ème place (/28) de la Finale C chez les jeunes hommes et Gwendoline Lecland 5ème des 14 jeunes femmes courant en Finale C.

*Mathieu et Gwendoline au passage spectacle*

Pas d’exploit cette année mais attendez de voir ce que l’on vous réserve pour l’année prochaine… ! 😉

Alexandre Dees

Partie 6 – CNE Pavoux (06/11) : JR Pascual anobli JR De La CO Végétale.

Le CNE (critérium national par équipes) est un peu un remake des CFC (championnat de France des clubs) sans enjeu mais avec toujours cette petite pression de bien représenter le Nco.

Nous avions plusieurs équipes engagées dans tous les formats (hommes-femmes-jeunes-mini relais et hors CNE) avec pas forcément les meilleurs du club mais tous avec l’envie de faire pour le mieux.

Notre meilleure chance comme d’habitude était notre relais femme. Cindy faisait le job en rentrant en 18ème position de la mass’start, Aurélie reprenait un groupe compact de 6 ou 7 équipes et remontait à la 11ème place et laissait espérer une place dans le top ten. Malheureusement, Magalie connut 2 incidents de parcours, le premier étant une altercation avec un chasseur qui se trouvait dans la zone de course et qui tira sans la moindre gêne et le second avec un jeune coureur prit d’un vertige au sommet d’une crête. Reléguée en 25ème position, Marine partait pour un dernier relais pour l’honneur et connut la galère du poste manqué (pm) sur un saut de balise 7-9 sans passer par la 8.

La bonne surprise vint de notre équipe jeunes composée de Mathieu Gwendoline Émeline et Corto qui entre dans le top 30.

A saluer les excellentes performances de nos deux jeunes en mini relais Aubin et Faustine et de nos deux femmes Juliette et Lolo en équipe hors CNE.

Quant à l’équipe homme dont j’avais l’honneur de faire partie avec Mimi, une femme, me direz-vous ?

Faute de combattants, il fallait composer avec la vieille garde et Mimi devait remplacer Gilles, blessé à son grand désespoir sur la première middle (NDLR : Moyenne distance) de Salignac.

Seb, comme à l’accoutumée, se lançait sur une mass’start de folie, la nuit à 6h du matin dans les ravines de Pavoux. Moins d’une heure après, il transmettait au Prez qui ne lâchait rien et revenait au petit jour la tête défaite, le bandana dégoulinant de sueur, l’épaule encore plus basse prête à l’opération, le ¾ déchiré, les trails alourdis par la glaise ocre et collante.

Il passait le témoin à la future star de l’équipe, Alex. Le bel athlète au corps de rêve, esthète jusqu’au bout des ongles, celui qui met plus de temps à se rhabiller qu’à faire un 10 km en 30 min.

Seulement la CO, c’est aussi de l’orientation et aller vite sans s’égarer demande une grande maîtrise de l’équilibre entre la tête et les jambes.

A ce petit jeu et après seulement 2 mois de CO, il bouclait son 50 min en 1h15, maintenait l’équipe autour de la 45ème place et me transmettait le relais sur une dernière foulée aérienne.

Avec le JR, ce n’est pas le même tempo. 30 ans d’écart, ça se voit. La foulée est beaucoup plus réduite, la lecture se fait presque à l’arrêt sans compter quelques égarements par ci par là. Mais je me devais de faire une belle prestation pour l’équipe, et surtout ne pas faire Pm.

Ma course fut une succession d’erreurs de débutant.

Sur la première balise, je faisais un mauvais choix en prenant par le dénivelé alors qu’une option par le ruisseau eut été plus judicieuse. Sur ma 3ème, j’allais trop loin et cherchais dans une clairière alors que ma balise était placée sur une limite de végétation. Je rentrais enfin dans ma carte. J’arrivais au pylône que nous pouvions apercevoir depuis l’Arena et là je cherchais le n° du poste 10 alors que C’est le 9 qui me tendait les bras. Balise spectacle, je suis pas trop mal tout de même en 50 mn, je peux boucler en 1h. Je m’emballe devant les hourras du club, j’emboite la foulée d’une concurrente fort sympathique qui à priori semble être sur mon parcours. Je me repose sur sa navigation qui semble correct sur 2 balises et là patatras je sens bien que je dérive à droite mais je persiste et arrive sur un poste qui n’est pas le mien. Ça t’apprendra à suivre les jolis petits culs.

Heureusement, je parviens à voir où je suis échoué et part sur un azimut de tous les dangers à travers monts et ravines.

Je perds plus de 10 min sur l’affaire et reviens la queue entre les jambes, dégoûté de ma piètre prestation.

Je passais le témoin à Guillaume, le 2ème espoir de l’équipe. Surnommé Goubi par les jeunes de l’équipe, il a tout du mec attachant, serein, tranquille. Un peu un Loulou bis. Eh bien, il se tirait d’affaire sur un 50’ en 1h30 pour transmettre à Mimi, la petite souris qui passe partout dans le moindre passage qui peut lui faire gagner 2 ou 3 courbes de dénivelé. Belle course de sa part sans erreur et un temps honorable.

Enfin Loulou fidèle à lui-même, le plus sur orienteur de nous tous, parvenait en 1h05 sur un 50 !! à récupérer et à nous hisser autour de la 50eme place sur 90 équipes engagées.

Bravo à tous pour ce CNE humide qui nous a offert de belles courses sur un terrain méconnu où nous avons pu découvrir l’orientation à vue.a

Jr

Et c’est à l’issue de ce week-end que les podiums du championnat de France de nuit ont pris forme avec notre Coach Cindy Becu sur la première marche ex aequo avec Celine Dodin

Les résultats complets : http://CNE2018.paca-co.fr/fr/resultats

Championnat de France en PACA Intro + Parties 1, 2, 3 (soleil… ou pas)

Introduction

Au moment où je commence cette intro, je me suis mis en mode « écrivain ». Qu’est-ce que vous imaginez ?
Un vieux bonhomme sur un pupitre au coin du feu avec son encrier, sa pipe et une moustache ?
Bah non, c’est un jeune …. Je m’égare.

Cette année, je n’ai pas eu la chance de me joindre au club pour la 2ème sortie annuelle des fauves du club (la première étant le CFC en avril). Ce sont donc les fauves en question qui ont rédigé les comptes rendus de courses.
Et c’est là que je me rends compte que j’ai commencé mon intro sans même lire les articles.
Passons aux choses sérieuses, je m’y mets de suite.

Sommaire

Partie 1 – MD Salignac (31/10): Laurence Hrycko Aka Lolo

Partie 2 – Détection des futurs jeunes avions de chasse (31 et 01/11): Mathieu Vayssat, ex-minimoy, (tout le monde grandit 😉 )

Partie 3 – CF Nuit Château-Arnoux (01/11): Juliette Crété plus connue sous le pseudo de Juju.

Partie 4 – MD semi-urbaine Sisteron (02/11) : Magalie Cordeiro Mendes ou Mag CM.

Partie 5 et 5bis – CF Sprint Qualification Forcalquier + Finales Manosque (03/11) : Alexandre Dees ou le nouvel avion de chasse.

Partie 6 – CNE Pavoux (06/11) : JR Pascual anobli JR De La CO Végétale.

Partie 1 – MD Salignac (31/10): Laurence

Une 1ere journée qui débuta à Salignac où nous avons découvert un paysage lunaire voire volcanique !
Les quelques gouttes du Sud ne nous ont pas arrêtés.

Pour certains, nous avons appris à quoi correspondaient « les RAVINES » et les joies de les remonter !

Un site exceptionnel et inoubliable pour ceux qui ont l’habitude de suivre les chemins. Cette fois-ci, il n’y en avait pas !
Alors il a fallu bien lire la carte et lever le nez pour analyser le relief !!
Un vrai terrain de jeu !

Partie 2 – Détections des futurs jeunes avions de chasse (31/10 et 01/11): Mathieu Vayssat, ex-minimoy, (tout le monde grandit 😉 )

Mathieu Vayssat, jeune né en 2004 a été pré-sélectionné par la FFCO pour participer aux épreuves de détection afin d’intégrer éventuellement le Groupe France -18 ans. 25 garçons, 25 filles pré-sélectionnés et 10 garçons et 10 filles sélectionnés à la fin des tests. Un test technique : moyenne distance à Salignac, un test physique : 6 boucles à faire le plus vite possible. Laissons Mathieu raconter :
« Premier jour de course moyenne distance sur un circuit orange technique pour moi. Mauvaise course plus PM (5-7) car manque d’attention en sortant du poste. Le lendemain j’ai du me lever pour aller faire le test physique sur un circuit de 1 km avec seulement 100 mètres de chemins très difficile car sur ce circuit pas de repos.
Mat »
Malheureusement, Mathieu n’a pas fait partie du dernier groupe de 10 jeunes retenu pour intégrer le Groupe -18, mais c’est encore un « 2004 » et courrait contre des 2003 et 2002. Et ça fait une grosse différence ! Beaucoup d’expérience engrangée et de nouvelles pistes découvertes pour atteindre les objectifs, le rdv est pris pour 2019 !

Partie 3 – CF Nuit Château-Arnoux (01/11): Juju

Lors de cette semaine de course d’orientation, le jeudi fut de tout repos… jusqu’au moment où il a fallu chausser les inov8 et allumer sa loupiote pour gambader dans les ravines, et cette fois-ci, de nuit !

C’est à Château-Arnoux-St-Auban que nous avons pris le départ de ce Championnat de France de CO de nuit. Et oui, il y en a pour tous les goûts pendant la semaine des CNE … et personnellement, la CO de nuit c’est le pied ! Avoir la sensation de courir plus vite, ne pas distinguer le bout des côtes, entendre les bestioles au loin, s’émerveiller devant toutes ces lumières sur la colline, bref, tout plein d’émotions.

Le terrain était assez vallonné et franchement pas évident techniquement pour un format nocturne. Des successions de ravines sans réel point d’attaque m’ont permis de jardiner un bon moment en début de course, mais apparemment je n’étais pas la seule. Sur les grands parcours, nous avons bénéficié d’une traversée de route souterraine, nickel pour avoir les pieds bien trempés mais c’est ça qu’on aime en CO de nuit, un peu d’aventure ! Le circuit était bien agréable, c’est passé trop vite.

Après un petit débrief général, tout le club semble satisfait de cette course qui fut une bonne partie de plaisir. Pour ma part, je termine 12ème en dame élite. On notera la très belle 3èmeplace de Cindy en D35. Aubin décroche la 5ème place et Mathieu la 8ème dans leurs catégories respectives.

Juliette Crété

 

L’amour ça rend … pas faim ! (Récit de course à Pilzen en République Tchèque)

Récit by Nono

Jour 1 : Lundi 3 juillet, « VOYAGE EN TERRE INCONNUE »

It’s time to play ! Jour de voyage, jour de retrouvailles. La fine équipe : Jean Luc alias le Président en Or ou Papa, Maxence dit mon Loulou pour les intimes, Marine plus connue sous le nom de Choupette, Emeline autrement appelée Meumeu, Mouloud qui est à ses heures perdues appelé Victor et pour Noémie on hésite entre Nono ou paire de fesses (J-P JTM), se sont retrouvés dans l’Aisne à l’entrée de l’autoroute pour partir pour un voyage qui leur sera inoubliable !

 

 

 

 

 

 

 

Après prêt de 10 heures de route, des arrêts idylliques aux bords de l’autoroutes, des pipis sauvages, des chants dans les voitures, des courses magiques pour faire des provisions pour l’apéro et se nourrir (c’est-à-dire des pâtes, des pâtes, des pâtes, du gruyère et du ketchup), des siestes et des jolis paysages nous sommes enfin arrivés dans notre super camping qui sera notre lieu de résidence pendant 1 semaine.

A peine arrivé nous retrouvons l’équipe de France Jeunes, LES VILLAR THIERRY et faisons la connaissance de Jean-Pierre, Sophie et leur fils du TOM. Un plaisir de voir du jambon Français en terre inconnues. Hop une fois les retrouvailles passées nous installons notre campement à côté du camping-car, terrain pas au top mais on verra demain pour une autre place ! Florian et Matthieu nous rejoignent et installent leurs tentes à côté des nôtres, le campement Français prend forme.

C’EST DEJA L’HEURE DE L’APERO. Ni une ni deux le rosé et la bière étaient sortis, que les vacances commencent !

 

Jour 2 : Mardi 4 juillet, « WE SEARCH BOTTOM BRACKER »

 

Une fois notre première nuit terminée, ainsi que le petit déjeuné passé nous décidons de changer l’emplacement de notre campement, pour quelque chose de plus confortable. Nous trouvons de l’herbe bien moelleuse avec des arbres pour nous faire de l’ombre : l’emplacement de rêve. Une fois nos 6 tentes déplacées, tout bien mis au point, les tables, l’espace cuisine, les chambres faites, l’organisateur vient nous voir. Non pour nous demander nos numéros pour que l’on vienne faire archi d’intérieur chez lui (tellement notre campement était top), non plus pour simplement nous féliciter mais en réalité pour nous dire que l’on était au pied du podium et qu’il allait falloir tout déplacer de nouveau. Au moins une chose est sur le centre de course est bien là !

Après avoir passé la matinée à déménager tout notre (énorme) désordre nous voilà enfin prêt pour la semaine !

Petit voyage à la supérette du coin, on achète de la bière locale, visite un monastère et retour au camp.

On décide alors de sortir les vélos, et là… un gros problème. Un des roulements du vélo de Nono est totalement fichu. Outre être partie sans avoir fait un gros tchecking du vélo, son pédalier ne tourne plus. Départ pour passer l’après-midi dans Plzen à chercher un marchand de vélo qui avait des roulements. Entre les problèmes de compréhensions, le bar que l’on n’a jamais trouvé, le parc que l’on voulait traverser et qui était en fait un cimetière nous avons enfin trouvé un marchand qui nous à tout réparer. On a bien rigolé …

On rentre, Mouloud super mécano s’occupe de la réparation ! Tchecking de tous les vélos, tout roule on est prêt pour la Middle de demain.

C’est encore l’heure de l’apéro il est temps d’aller tester la tireuse à bière qui se trouve dans le camping ! Grimbinus : 1 euro les 50cl, pas besoin de dessin.

Un repas et au lit demain c’est jour de course !

Jour 3 : Mercredi 5 juillet, Middle « A LA DECOUVERTE DU TERRAIN TCHEQUE »

Deux autres français se sont joint à nous : Jacques et Thibaut. Le camp est au complet, le drapeau est levé, les flamants rose sont gonflés, la France est prête à mettre le feu !

Une jolie carte, un joli tracé, un plaisir de remonter sur le vélo ! On est tous heureux, il fait beau, tout va bien. Et en plus victoire d’Aubin !

Comme tous les jours on se nourri de pâtes au ketchup. Nos après-midis sont rythmées par les jeux de cartes avec Faustine, les siestes, les chansons et surtout la bonne humeur.

Aujourd’hui Matthieu a essayé d’éteindre un réchaud à gaz en soufflant dessus… un rassemblement de bras cassés !

On est aussi aller tester la piscine du camping, verte avec des trucs un peu bizarre dans le fond et surtout glacée, mais rien ne nous arrête !

Le rendez-vous du soir à la tireuse était pris, et les premières soirées ont commencé. Bières, amis, musiques, vélo tout était réuni.

Nuit sous la pluie heureusement au petit matin tout s’arrête le beau temps est de retour !

Jour 4 : Jeudi 6 juillet, Sprint + Duathlon « LA DIARRHEE » 

Levé tôt pour faire le sprint dans un ancien monastère, le cadre était top on a tous adoré !

On a tous fini tôt le sprint et il fallait attendre 16h30 pour le duathlon du coup on a trouvé un moyen de s’occuper. On a chanté ! Faustine et Aubin nous on fait découvrir une chanson qui parle de diarrhée au plaisir d’Aurélie et Seb nous a fait découvrir la Simca 1000, et on danse sur Les Sardines bien sûr, UN REGALE !

Puis c’est l’heure du duathlon, bien rigolo, passage de relais avec claque sur les fesses obligatoire. Première place pour la Team MTBO. Jackot, Thib et Flo sont déguisés au top, les français étaient chauds pour mettre l’ambiance.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce soir c’est jour de fête, on commande des pizzas ! Puis direction la tireuse à bière entre amis et encore une jolie soirée avec tout le monde. Chaque soir est un entrainement pour le relais de la bière de samedi … Sophie est nommée DTN du relais de la bière, une équipe de choc est en train de se composer.

 

Jour 5 : Vendredi 7 juillet, Relais « Noyon est magique ! »

On ne change pas les bonnes habitudes : course le matin et après-midi tranquille. Le terrain du relais était vraiment sympathique, on s’est tous bien amusé et le dénivelé était au rendez-vous. Ça commence à piquer dans les jambes, on sent bien l’enchainement des courses ! A la remise des récompenses ce soir les Français ont gagné pleins de gâteaux, c’était top on a pu en manger.

 

 

Comme tous les jours la douche et froide et on mange des pâtes, si ça ce n’est pas le paradis … On est tous trop heureux mais la fin approche déjà…

Le soir, soirée bien arrosée ! Les étrangers sont très accueillants, on discute avec et boit des bières. Et même que ce soir des Français n’étant pas de Noyon nous ont avoué que s’ils devaient changer de club ils viendraient chez nous : on est le club avec la meilleure ambiance. NOYON IS MAGIC ! <3

Jour 6 : Samedi 8 juillet, Long « JOUR DE GLOIRE »

Des maux de tête le matin sont ressenties. La longue est une extra longue, on en a passé du temps en forêt surtout pour Meumeu et Mouloud, les kings de la longue ! Aujourd’hui pour la seule fois de la semaine la course n’était pas sur le centre de course, du coup convoi de voiture, on visite un peu on retrouve les français plus ou moins en forme de la veille.

Ce soir c’est le grand soir, le dernier, l’ultime bataille ! L’apéro commence tôt, on est tous bouillants. C’est le D DAY, le relais de la bière et la dernière soirée … Chauds comme une baraque à frites nous nous élançons fiers pour tout déchirer au relais. La course la plus préparer de la semaine nous devons nous l’avouer ! Et là nous nous somme fait écraser par les autres équipes et en particulier les Tchèques qui nous ont plus que laminé. Nous n’avons pas été au top, des choses sont à retravailler dans 2 ans nous reviendrons plus fort !

 

 

Après ce relais la dernière soirée est lancé, tout le monde est réuni. C’est le bonheur ! Vivre la République Tchèque, vive la Grimbinus, vive la VTT’O et vive Noyon.

Jour 7 : Dimanche 9 juillet, Semi-Free-order « CE N’EST QU’UN AUREVOIR »

Réveille difficile pour tout le monde, c’est l’heure du rangement… Après un long trajet jusqu’au départ pour contourner la carte nous partons en chasse, en semi-free-order, chose que nous avons peu l’habitude de faire. On sort les stylos, on trace et surtout on profite de ces derniers moments que nous passons en forêt.

Une fois rentrer on retrouve les cadavres de bières et humains qu’ils va falloir évacuer du campement. On range les affaires, on plie les tentes et on charge les voitures. C’est l’heure de la dernière remise des récompenses et l’heure des au revoir. Une chose est sûre nous reviendrons dans 2 ans, à Plzen si tu y viens une fois tu es sûre que ce ne sera pas l’unique.

 

« A dans 2 ans Plzen » Mouloud d’amour

« Meilleure première VTT’o de la vie » Meumeu

Un grand merci à notre président Jean Luc qui est le meilleur président de tous les temps et le meilleur des papa d’adoption !

Si vous lisez ça, vous n’étiez surement pas là et j’espère que vous regrettez de ne pas avoir fait le déplacement, on vous attend dans 2 ans !